Natacha régnier

Vraiment belle actrice Belge et pleine de talent.
Actuellement au Théâtre avec Aure Atika,Thomas Chabrol,
Robert Plagnol et Sophie Quinton dans
"LE PLAN B" D'Andrew Payne
Mise en scéne Michel Fagadau
au Studio des Champs Elysées à partir du 16 Février 2008.
"Intrusion" Le film sera en salles le 27 Août 2008.
de Emmanuel bourdieu" avec Amira Casar, Denis Podalydès...

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Photos lespipoles



Natacha Régnier est née à Ixelles près de Bruxelles, le 11 avril 1974.
Elle est l'aînée d'une famille de deux enfants dont les parents sont commerçants.
Très tôt, elle s'intéressa à la comédie. A l'âge de 16 ans,
elle fait partie de troupes amateurs et
suis des cours de comédie dans des conservatoires municipaux.
Son bac en poche,
elle s'incrit à l'Insas de Bruxelles,
une école de formation d'acteurs et de réalisateurs.
Puis, direction Paris.
Elle doit son premier rôle à Stéphan Carpiaux qui fit d'elle
"The Motorcycle girl",
un court métrage de 1993.
Elle écume alors les castings et
apparaît dans plusieurs téléfilms,
parmi lesquels "Un monde meilleur",
de Laurent Dussault, et "La petite soeur", aux côtés d'Annie Girardot.
Au cinéma, son premier long métrage est la comédie dramatique
"Dis-moi oui"
d'Alexandre Arcady, tourné en 1995.
Puis en 1996, le grand public la découvre dans "Encore" avec également Jackie Berroyer.
Mais la véritable consécration est obtenue avec le rôle de Marie,
dans
"La vie rêvée des anges", le premier film d'Erick Zonca avec
à la
clé le prix d'interprétation du festival de Cannes, ex-equo avec sa partenaire Elodie Bouchez.
Elle reçoit également le César du meilleur jeune espoir féminin.
Depuis, elle a travaillé avec Giacomo Campiotti et "Le temps de l'amour"
et
François Ozon pour "Les Amants criminels", dans lequel elle fait équipe avec
son compatriote Jérémie Rénier.
A chaque tournage, Natacha espère être en symbiose
avec le scénario et le
metteur en scène; si tel n'est pas le cas, elle n'hésite pas à refuser le scénario.
Une carrière prometteuse à suivre...

Natacha Régnier dit que c'est «une main de fer dans un gant de velours». Amira Casar le voit comme «un perpétuel enchantement».
Em manuel Bourdieu est un intellectuel intuitif, à la fois décidé et
discret. Sur le tournage d'« Intrusions», son nouveau long-métrage, il
dirige ses acteurs d'une voix calme, à peine audible, caché derrière de
petites lunettes. On est en août. Dans une grande maison fin XIXe
située en bordure du bois de Vincennes, le tournage se déroule à huis
clos. Ambiance feutrée et familiale : les acteurs se connaissent bien
et se comprennent à mi-mots. «Je connais Emmanuel depuis «Vert paradis», son premier film»
(2004), dit Natacha Régnier. L'élégante trentenaire au visage de petite
fille a également joué dans «les Amitiés maléfiques» (2006), deuxième
long du réalisateur. Denis Podalydès, lui, a rencontré le fils de
Pierre Bourdieu en prépa littéraire, à Henri-IV. Ils sont restés amis.
Podalydès est entré à la Comédie-Française, Bourdieu est devenu prof de
philo. Puis ils ont écrit des scénarios ensemble. Emmanuel est un homme
fidèle. Il a pour habitude de tourner avec la même équipe de
techniciens, régisseurs, décorateurs, costumiers... Au total, une
trentaine de complices. «On est comme une troupe de théâtre», dit le comédien Francis Leplay.
«Intrusions»
sera un film noir, un thriller trouble dont les personnages sombrent
peu à peu dans la folie. L'histoire : Pauline de Sache (Natacha
Régnier) est une riche héritière manipulée par ses proches. Elle a été
mariée contre son gré par son père (Jacques Weber) à un de ses
employés, François, dont elle était enceinte. Quelques mois plus tard,
celui-ci lui annonce qu'il la quitte. Furieuse, Pauline profère des
menaces de mort sur le portable de son mari (Francis Leplay). Alexis
(Denis Podalydès), un ouvrier qui travaille chez le couple, entend ces
menaces. Le mari de Pauline meurt le soir même dans un accident de
voiture. Le jour de l'enterrement, Alexis déclare à Pauline qu'il a
exaucé son souhait et a tué son mari. L'ouvrier s'immisce alors dans la
vie de Pauline. Car lui aussi poursuit une vengeance...
Emmanuel
Bourdieu a entamé l'écriture du scénario d'« Intrusions» il y a un peu
plus de deux ans, pendant le montage des «Amitiés maléfiques». Comme
pour ses précédents films, il l'a coécrit avec Marcia Romano. «C'est une histoire d'envahissement, dit-il. J'ai
voulu créer des personnages excessifs et sombres. Ce sont comme des
monstres, des femmes et des hommes troubles et fous, chacun à leur
manière. Le spectateur doit pourtant réussir à se reconnaître en eux,
car personne n'est jamais vraiment dans la normalité.» Le suspense
? Il est basé sur un déficit d'information. Le spectateur en sait
davantage sur l'intrigue que les personnages eux-mêmes. Lui seul
détient la clé du film. Il observe l'aliénation progressive de Pauline
de Sache, une jeune fille stricte et fragile, progressivement
dépossédée de son identité. «Pauline a été gâtée par sa condition
sociale, mais sa vie se dérobe peu à peu sous ses pieds. Elle devient
étrangère aux choses», explique Natacha Régnier. Pour interpréter
ce rôle de femme dure et sèche, elle a pris des cours de tir. Elle a
aussi fait un régime. A ses côtés, Amira Casar incarne une servante
dévouée à sa maîtresse.
Natacha la blonde et Amira la brune. «Comme dans les films de Hitchcock», dit Emmanuel Bourdieu. «J'ai accepté le rôle dès que j'ai lu le scénario, ajoute Amira Casar. Je
n'avais jamais joué de bonne depuis le Conservatoire. Or, c'est un
grand rôle de théâtre et de cinéma. Les bonnes sont les yeux et les
oreilles de la maison.» Ce qu'aime le plus l'actrice dans le film ? «Le burlesque qui surgit de la noirceur.»
Et puis, bien sûr, la bonne ambiance qui régnait sur le tournage : les
déjeuners sous la tente plantée dans le bois de Vincennes, face à la
maison, les escapades intellectuelles de Denis Podalydès, toujours un
livre à la main, les fous rires entre les scènes, et les parties de
poker en fin de journée... Début septembre, l'équipe a fait une grosse
fête. Tous ont chaleureusement remercié Emmanuel Bourdieu, le héros de
la soirée, leur chef de troupe, ce «fils de» très discret.
Article ClubObs.