Antoine Duléry


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Biographie.

Né le 14 novembre 1959 à Paris, Antoine Duléry se consacre d’abord au dessin,
 avant de prendre conscience, à l’âge de quinze ans, de son désir profond de devenir acteur.
 Son père l’incite à se tourner d’abord vers le théâtre
 et le débutant tient de petits rôles avant d’entrer au Cours Florent,
 où il suit l’enseignement de Francis Huster, qui lui donnera
 l’une de ses premières chances à l’écran, dans "On a volé Charlie Spencer".
Bien qu’il rate plusieurs fois le concours d’entrée au Conservatoire,
Antoine Duléry passe cinq ans au sein de la Compagnie Renaud-Barrault,
une période qui le marquera profondément. Il interprète ainsi en 1985,
aux côtés de Jean Marais et de Jean-Louis Barrault, “Le Cid”
 de Corneille au Théâtre du Rond-Point. La même année, il joue une pièce
 qu’il a co-écrite avec Christian Charmetant : “Impasse privée”.
Sa carrière sur les planches l’amènera à se confronter à des univers aussi variés
 que ceux de Musset (“Lorenzaccio” en 1989), Ibsen (“Maison de poupée”,
mise en scène par Isabelle Nanty en 1990) ou Feydeau (“La Puce à l’oreille”,
 avec Bernard Murat, en 1996-1997). Au cinéma, il incarne le poète Charles Baudelaire
 dans LES FLEURS DU MAL de Jean-Pierre Rawson et devient dans les années 90
un familier de l’univers de Claude Lelouch. On le voit dans de nombreuses comédies,
en compagnie notamment de metteurs en scène qu’il accompagne
dans leur passage du court au long métrage, tels Artus de Penguern
 "Les voisins et la polyclinique de l'amour" en 1997-98,
 puis "Grégoire Moulin contre l'humanité" ou Pascale Pouzadoux,
 son épouse à la ville "Mon jour de chance" en 1997,
 puis "Toutes les filles sont folles", dont il co-écrit également le scénario).
S’il se fait une spécialité de rôles de quadragénaires séducteurs,
 Antoine Duléry trouve en 2006 une composition qui fait savoureusement
 écho à ses talents de chanteur-imitateur (d’Yves Montand et
 Charles Aznavour en particulier), dans "Jean-Philippe" de Laurent Tuel,
où son personnage de rock-star, Chris Summer, se situe selon lui entre Elvis Presley et
 Tom Jones. Mais plus encore que le cinéma, c’est le petit écran qui a assis la popularité
 du visage d’Antoine Duléry, à travers de nombreux téléfilms – une trentaine depuis 1980
 – signés Serge Moati, Élisabeth Rappeneau, Serge Meynard, Jérôme Foulon,
Jean-Louis Lorenzi ou Peter Kassovitz, ainsi que dans des séries comme
 “Lyon police spéciale” de Bertrand Arthuys (2000-2003)
ou “Fête de famille” de Lorenzo Gabriele (2005).

Magique de Philippe Muyl en 2008.
Mes Stars à moi 2008 de Laetitia Colombani
De l'autre coté du lit  (Prochainement) de Pascale Pouzadoux
Victor  (Prochainement) de Thomas Gilou
Camping 2  (Prochainement) de Fabien Oteniente




Photo Comme au cinéma.