Albert Dupontel est un élève
turbulent et sportif. Suivant la voie des ses parents, il décide
d’entamer des études de médecine, qu’il interrompt pour suivre une
formation à l’École du Théâtre National de Chaillot, où il a pour
enseignant Antoine Vitez.
Il commence à incarner des petits rôles de 1986 à
1989, puis effectue un passage au sein de l’École
d’Ariane Mnouchkine.
En 1990, il débarque sur le petit écran avec une série d’histoires
brèves pour la chaîne cryptée Canal +, Sales Histoires. Il se fait
aussi remarquer sur scène avec la présentation de son one man show.
Fort de sa popularité en tant qu’humoriste français, il met en scène en
1992 son premier court métrage, Désiré.
Trois ans plus tard, il apparaît dans le film Un Héros très discret de Jacques Audiard,
pour lequel il obtient une nomination au César du Meilleur Second Rôle.
En 1996, il parvient à financer son premier long métrage, Bernie,
à l’aide des recettes de ses différents spectacles. Ne faisant pas
forcément l’unanimité, cette comédie déjantée, violente et provocatrice
permet à Albert Dupontel de s’imposer dans le paysage cinématographique
français comme un auteur à part.
Il tient ensuite l’affiche de Serial Lover aux côtés de Michèle Laroque,
avant de passer en 1998 à la mise en scène de son second film. Le
Créateur est une réflexion sur le statut d’artiste et marque un
tournant dans la carrière du comédien, qu’il souligne en participant
ensuite à la comédie dramatique la Maladie de Sachs (1999). Il ne cesse de varier les projets auquel il associe son nom comme le drame Irréversible (2002), la comédie romantique Monique (2002) ou le polar Le Convoyeur (2004).
En 2004, Jean-Pierre Jeunet fait appel à lui pour incarner Célestin Poux dans son adaptation de son Long Dimanche de fiançailles. Il incarne, deux ans plus tard, un virtuose de la musique dans Fauteuils d’orchestre, puis fait une apparition dans la peau d’un bodyguard fou de la gâchette dans Avida de Benoît Delépine et Gustave Kervern.
Albert Dupontel retourne ensuite derrière la caméra pour
réaliser son troisième long métrage,
Enfermés dehors.
Toujours en 2006, il devient un Président aux dents longues sous la direction de Lionel Delplanque. L’année suivante, il se retrouve au générique de quatre films : le drame historique Jacquou le Croquant, la comédie Odette Toulemonde, le drame L'Ennemi intime et le policier Chrysalis et en 2008 le film "Deux Jours A Tuer".
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